dimanche 6 novembre 2011

The Miracles of the technology

Syria - Syria food vouchers


Beneficiaries in Syria receive a simple SMS with the number of their WFP food voucher, which allows them to choose the items they need in local stores. The innovative, mobile-based electronic system helps tens of thousands of Iraqi refugees in Syria who receive WFP food assistance.

Copyright: WFP/Marco Frattini

dimanche 30 octobre 2011

Societies that attend to the poorest of the poor can save their lives… (A. SEN)

Today, one person in 7 suffers from malnutrition; the food crisis cycle is accelerating, becoming more and more frequent (2008, 2011).  We should have been able to avoid the second one, but behaviour had not changed, the same mistakes continued, policies did not change and food prices continued to rise. Policies applied over the last 30 years have made familial agriculture and small farms gradually disappear (these are supposed to produce half the world’s food) in favour of industrial farms that mainly serve wealthy consumers.

I am trying to make my voice heard; please use yours to try to convince the G 20 to remediate and reverse its policy consequence : 

  • By restoring (or establishing) national and regional agriculture policies,
  • Regulating food market, and eradicating speculation on food crop to stabilise prices http://www.oxfam.org/en/grow/food-price-volatility-map,
  • By increasing budgets to encourage, and empower family farmers, and small agricultural enterprises,
  • Limiting overexploitation of the land by protecting rural areas which constitute the only resources for rural communities,
  • Finding alternatives to biofuels to stabilise crop prices, and  minimise environmental impacts.
Pakistan -AP-Photo

The G20 meeting and the dissatisfaction of more and more young people around the world are opportunities to make our voices heard, to say this must STOP.

The famine in Somalia could kill 750,000 in the coming months, and tens of thousands have already died.
There is emergency, to avoid another humanitarian crisis please make your voice heard sign the petition http://www.one.org/c/international/actnow/3835/.

dimanche 16 octobre 2011

Happy World Food Day !

Aujourd’hui, une personne sur sept a faim dans le monde. 
925 millions de personnes ont faim à travers le monde.  
Le nombre de personnes souffrant de la malnutrition équivaut à la population de l’Amérique du Nord et de l’Europe réunis.

mercredi 28 septembre 2011

Ce blog prend une pause, le temps de finir un autre projet qui l'a précédé. A très bientôt.

lundi 12 septembre 2011

The hidden crisis: Armed conflict and Education

Le 8 septembre journée internationale de l'alphabétisation sous le thème "L'alphabétisation pour la Paix"l'UNESCO publie dans le cadre du suivi du programme de l'Education Pour Tous un rapport intitulé "The hidden crisis : Armed conflict and education". Ce rapport met en lumière les conséquences néfastes des conflits sur l'éducation des enfants. Il met l'accent également, sur le fait que 21 pays en développement investissent plus dans l'armée que dans l'éducation.  
Ce rapport propose des solutions pour que les efforts de l'aide internationale se poursuivent et soient efficaces dans le renforcement du rôle de l'éducation dans l'instauration de la paix.
L'UNESCO distribue le prix de l'alphabétisation destiné à la société civile, ONG, particuliers qui contribuent significativement à la réduction de l'alphabétisation dans une communauté ou un pays. 
A quand le prix du désarmement destiné aux chefs des gouvernements?

mercredi 31 août 2011

Les effets de la crise sur la scolarisation des enfants

Lemonde.fr -Juin 2011
Quand l'économie mondiale est en crise, l'éducation est "en sursis". Le diagnostic, peu optimiste, est signé de l'ONG française Aide et action, présente dans 22 pays, qui, dans un rapport publié à la fin mai et intitulé "Education, les cours chutent !", évalue les dégâts des crises – économique et alimentaire – sur la scolarisation des enfants.
Ces données, recueillies à travers des enquêtes menées entre décembre 2009 et janvier 2010 dans huit pays (Inde, Madagascar, Togo, Mali, Sénégal, Bénin, Niger et Burkina Faso), auxquelles Aide et action a ajouté les faits compilés dans le rapport Education pour tous de l'Unesco, paru en janvier dernier, montrent les risques énormes de déscolarisation dans les familles, un risque multiplié par deux pour les 20% les plus plus pauvres.
Alors qu'il reste encore 72 millions d'enfants non scolarisés dans le monde dont la moitié vivent en Afrique subsaharienne, les progrès engrangés année après année depuis la mise en place des objectifs du Millénaire – huit objectifs que les Etats membres de l'ONU ont convenu d'atteindre d'ici à 2015, dont celui d'"offrir à tous les enfants un enseignement primaire gratuit et de qualité" – sont lourdement menacés sous le triple effet de la baisse des aides au développement, des transferts financiers et du ralentissement des échanges commerciaux.
Ces vagues de déscolarisation sont par exemple à l'œuvre au Bangladesh, où la hausse de la nourriture en 2007 et en 2008 "a forcé la moitié des ménages pauvres à retirer leurs enfants de l'école, afin de réduire les dépenses". Car l'école, dans la plupart des pays pauvres, même si elle est officiellement gratuite, suppose des frais importants, comme ceux liés aux fournitures et aux uniformes. Au Togo, "les trois quarts des parents dépensent au moins un tiers de leurs revenus pour les frais liés à l'éducation", et ce malgré l'instauration de la gratuité depuis la rentrée 2008.
VENDEUR DE MOUCHOIRS EN PAPIER
Quand l'argent manque, le travail des enfants redevient vital pour les familles. Au Burkina, l'ONG note une augmentation de la "débrouillardise", en particulier pour les jeunes qui étaient scolarisés dans l'enseignement secondaire. Ils sont déscolarisés pour exercer de petits métiers comme apprenti mécanicien, soudeur ou vendeur de mouchoirs en papier, complétant ainsi un revenu familial singulièrement écorné par le chômage qui s'est envolé à la faveur de la crise.
Comme l'indiquait l'Organisation internationale du travail dans son rapport 2009, 20 millions d'emplois ont été perdu depuis le début de la crise, le nombre de chômeurs passant de 190 à 210 millions. Parallèlement, le nombre de travailleurs pauvres – ceux dont le revenu est inférieur à deux dollars – pourrait atteindre 1,4 milliard, dont 60 % de femmes.
Sans aller jusqu'au tout ou rien, nombre d'enfants, comme le montre les enquêtes menées dans les Etats du Tamil Nadu et de l'Andhra Pradesh en Inde, où "40 % des parents mentionnent le travail ponctuel de leurs enfants dans l'agriculture, 55 % d'entre eux déclarent que cet apport est essentiel pour subvenir aux besoins de la famille" tandis que "24 % expliquent ne pas avoir assez d'argent pour payer les frais de scolarité"Souvent, ces familles "choisissent" de faire travailler un enfant pour permettre aux autres de continuer leur scolarité. Ces "stratégies" mises en place par les familles jouent en défaveur des filles, qui représentent 54 % des enfants non scolarisés.
Quand la crise sévit, elle ne dérobe pas seulement l'emploi, ne réduit pas seulement les moyens de subsistance. Elle provoque aussi un effet sur les esprits : celui de réduire à néant les espoirs que fondent les parents sur les études. Pourquoi s'acharner à scolariser ses enfants quand "les retours attendus en termes de travail et de revenus s'amoindrissent" ? Les témoignages recueillis en Afrique de l'Ouest par Aide et action vont bien souvent dans le sens de celui d'un père de famille burkinabé : "Imaginez-vous un chef de famille qui se débrouille, qui a plusieurs enfants à l'école, et dont les premiers n'ont pas glané un seul Franc... Pensez-vous qu'au rythme actuel de la vie, où tout est cher, il aura les moyens pour inscrire celui qui se laisse renvoyer ? Je pense que ce monde est fait pour les riches. Gardez votre école et laissez nous notre rue pour nous débrouiller."
LEMONDE.FR | 04.06.10 | 20h58   •  Mis à jour le 06.06.10 | 11h41Brigitte Perucca 

jeudi 21 juillet 2011

Description du blog

Ce blog se veut une boîte d’idées, de réflexions dans tous les domaines du développement des populations les plus démunies. Au fur à mesure qu’il se garnit, il aura pour objectif de faire participer d’autres contributions, pour devenir un espace d’échange sans exclusion. Toute personne constructive qui se préoccupe du devenir de notre monde est la bienvenue.
Cet espace a pour finalité d’apporter des propositions, solutions ou des réflexions au vu de faits, d’analyse de chiffres, de lecture d’articles, d’évènements, visionnement de films…Il n’est pas confiné dans un style particulier, ni académique, ni politique, ni littéraire, ni intimiste….Il est tout et rien de tout ça, il est dynamique, il se forme et se trace son propre chemin au fil des rencontres qu’il fait, des commentaires et des conjonctures…
Education, Entrepreneuriat, Environnement, Santé et Bien être, Culture, Responsabilité Sociale, Démocratie, Dignité humaine.... 
N'hésitez pas à me contacter si vous désirez faire partie de l'aventure, et n'oubliez pas un monde meilleur est possible !

Chaque enfant a droit à la joie de l’école !!

Le taux de scolarisation au secondaire dans certains pays d'Afrique est de 5% (par comparaison, la Norvège est à 95% et Guyana à 75%)  écrit Roger Dehaybe dans un article publié dans Terangaweb (1). Pour arriver au secondaire, il faut d’abord que le primaire soit assuré. Les signataires du Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels (ICESCR) en vigueur depuis 1976 ont fait la promesse que « Chacun des Etats parties au présent Pacte s'engage à agir, tant par son effort propre que par l'assistance et la coopération internationales, notamment sur les plans économique et technique, au maximum de ses ressources disponibles, en vue d'assurer progressivement le plein exercice des droits reconnus dans le présent Pacte ». Les Etats se sont engagés à travers ce pacte à engager leurs ressources prioritairement dans le droit à l'éducation. Le pacte engage aussi la responsabilité de la communauté internationale dans ce processus. 

Un chiffre pris comme référence pour les pays est celui d'un investissement d'au moins 6% du PNB dans l'éducation (2).
Ce seuil minimum laisse plusieurs pays à la traine et restent malheureusement très loins des objectifs du programme de l'Education pour tous (initiative Fast Track). Le Bulletin de Mai 2011 de l’Institut de l’UNESCO des statistiques (3)  révèle que dans le monde, 90 % des enfants en âge d’aller à l’école primaire étaient scolarisés en 2009. Les autres 10 % de la population ciblée sont toujours exclus d’un droit humain fondamental : l’accès à l’éducation. Le taux net de scolarisation ajusté (TNSA) a progressé de 6 points de pourcentage entre 1999 et 2009 au niveau mondial. Ce sont les pays de l’Afrique Subsaharienne qui ont progressé le plus dans ce domaine (4).
Malgré ces progrès, le processus reste encore lent et il est peu probable que la communauté internationale atteigne l’objectif de l’Education primaire universelle d’ici à 2015.
L’éducation primaire universelle consiste non seulement à scolariser toute la population cible (les enfants en âge d’être scolarisée), mais de la retenir jusqu’à la fin du processus du primaire au moins. Malheureusement, le décrochage scolaire représente 30% de la population dans certains pays de l’Afrique Subsaharienne (4).
L'initiative Fast Track conseille aux pays de consacrer 20% de leur budget national à l'éducation. Intuitivement et avant même d’avoir examiné les chiffres, ce taux semble loin d’être appliqué. Pourquoi ne pas imposer universellement cette politique aux pays ?? Pourquoi ne pas sanctionner les pays qui acceptent que leurs enfants soient illettrés pour travailler aux champs, ou se prostituer, ou travailler à l’usine ? Pourquoi ne pas instaurer n’importe quel mécanisme universel de sanction incitatif ?

(2)Rapport de l'UNESCO de 1996, L’éducation : Un trésor est caché dedans (J. Delors).
(4) Burundi, Madagascar, le Rwanda, Samoa, Sao Tomé-et-Principe, le Togo, la République-Unie de Tanzanie : un taux net de scolarisation ajusté au dessus de 95 %.